Bulle 28/06/20 – Ai-je vraiment pardonné ? (Col 3,13 ; Mt 18,21-35 ; Rm 12,17-21)

Ce matin, j’ai envie de vous parler d’autre chose que du virus. Quoi que…savez-vous que le non-pardon est une sorte de virus qui peut empoisonner et ce même littéralement notre corps ? Lorsque nous écoutons les personnes en souffrance intérieure, je constate que très souvent, la question du pardon n’est jamais loin. Et ce n’est pas toujours facile de pardonner. On me demande : comment savoir si j’ai vraiment pardonné ? Nous allons faire le test ! D’abord considérons le pardon comme la clé passe-partout de Dieu pour notre guérison.

  1. Les pièces de notre vie

Notre vie est un peu comme un bâtiment avec beaucoup de pièces différentes. Chaque pièce contient le souvenir d’événements importants de la vie.

1) Certaines de ces portes sont tout le temps grand ouvertes et nous apprécions avec joie les souvenirs que ces pièces renferment. Nous avons tous de bons souvenirs en mémoire.

2) Certaines portes sont fermées mais nous n’avons aucune difficulté à les ouvrir quand nous le souhaitons car il n’y a pas de douleur associée au souvenir que cette pièce renferme.

3) D’autres portes en revanche sont fermées et verrouillées et ce qui se trouve derrière est beaucoup trop douloureux à regarder. Ces pièces ont des noms bien spécifiques. Elles peuvent s’appeler traumatisme, abus, rejet, accident, trahison, et bien d’autres encore…Derrière cette porte verrouillée il y a des douleurs non résolues causées par des gens qui nous ont profondément blessé dans le passé.

Le problème c’est quand beaucoup de portes sont fermées : il ne reste plus beaucoup d’espace où vivre dans la maison ! Beaucoup ont fermé la porte sur ces blessures intérieures, ils ont même jeté la clé espérant que les portes resteront fermées pour toujours. Le problème c’est que toute cette douleur cachée, la colère, le ressentiment ou la jalousie qui résultent de ces blessures nous empêchent de vivre comme Dieu aimerait que nous vivions : libres et guéris !

Ces douleurs s’infiltrent sous les portes des pièces fermées… mais nous essayons de les dissimuler… et nous poursuivons notre chemin comme si de rien n’était. Mais parfois voilà qu’un événement, une parole, une autre blessure nous renvoient toutes ces souffrances en pleine figure.

  1. La clé de la liberté

Pour retrouver notre liberté, il nous faut trouver la force d’ouvrir ces portes et de pénétrer à l’intérieur. Mais comme les clés ont été jetées il nous faut une nouvelle.  Je voudrais comparer le pardon a une clé passe-partout. L’avantage d’un passe-partout est qu’il ouvre n’importe quelle porte d’un bâtiment et nous permet d’aller n’importe où. Il se trouve que Jésus nous a laissé cette clé extraordinaire, puissante et efficace qui peut ouvrir les plus tenaces de ces portes fermées. Mais il nous demande notre coopération pour l’utiliser. Jésus n’a pas peur du désordre qui se trouve derrière cette porte. Il désire y entrer avec nous et nous aider à le nettoyer.

Dans la parabole du serviteur impitoyable le serviteur à qui on a remis une dette refuse de faire de même pour son ami. Il est triste de voir que cet homme cultive encore de l’amertume dans son cœur contre celui qui a une dette envers lui. Quand on ne pardonne pas, la personne qui vous a blessé gagne 2 fois ! Pour le mal qu’il vous a fait et le contrôle qu’il exerce encore sur vous… Que se passe-t-il quand nous ne pardonnons pas aux autres ? Si nous choisissons de ne pas pardonner à ceux qui nous ont fait du mal nous nous mettons sous leur contrôle. Et si nous sommes sous leur contrôle alors nous ne sommes pas encore libres.  Nous restons esclaves de ces personnes aussi longtemps que nous vivrons.

Pardonner n’est pas une option mais une loi spirituelle donnée par Dieu qui nous ouvre à sa guérison et à une plus grande liberté. Le pardon n’est pas une option pour le croyant. Nous pardonnons parce que nous voulons marcher dans l’obéissance. Cela se produit dans notre cœur. Le non-pardon aura donc des conséquences pour nous. La question n’est pas « est-ce que je vais pardonner » mais « quand vais-je pardonner » ?

Pardonner est un choix que l’on fait pour soi. Pas pour les autres. Pardonner c’est se rendre un grand service à soi-même.  On se fait du bien à soi-même. Pardonner n’enlève pas à la personne qui a blessé sa responsabilité. Même si vous obteniez justice, sans pardon vous serez toujours aussi malheureux ! Pardonner aux autres est le premier grand pas qui conduit à la libération totale des chaînes qui entourent notre cœur blessé.

Notre première réaction n’est pas toujours de pardonner. C’est tentant de vouloir se venger // et tenir rancune semble plus facile. Pardonner, c’est refuser le droit de nous venger et de cesser de tenir rancune. Le choix de refuser de se mettre sous le joug, d’être esclave de la colère, de l’amertume, de la rancune… Toutes ces émotions sont toxiques dans le sens qu’elles peuvent avoir des effets négatifs sur notre fonctionnement physique et donc créer des maladies. Tandis que le pardon nous ouvre très souvent à la guérison de Dieu.

  1. 5 façons de savoir si vous avez pardonné à quelqu’un

Parfois nous entendons des gens dire « j’ai pardonné mais je lui en veux encore » : ce n’est pas du pardon ! La question ce matin c’est « avons-nous vraiment pardonné ? Et surtout comment savoir si j’ai pardonné » ? Je vous propose de voir les 5 tests suivants pour savoir si nous avons vraiment pardonné (pause entre chaque)

Le test de la première pensée :  quelle est la 1ère pensée qui vous vient à l’esprit concernant la personne qui vous a blessé ? S’il ne s’agit pas de la blessure qu’elle a causée dans votre vie, vous lui avez probablement accordé le pardon. Vous devriez être capables d’avoir des pensées normales à son égard. Rappelons-nous que pardonner c’est abandonner le droit de se venger et la rancune que nous avions envers elle. (Pause)

Le test du service : demandez-vous « est-ce que j’aiderais cette personne si je la savais en difficulté et que j’en avais la capacité ? » Il est probable que c’est quelqu’un qui autrefois vous tenait à cœur, que vous avez peut-être même aimé. Vous l’auriez aidé si elle avait eu besoin d’aide à un moment donné. L’idée n’est pas d’être obligé de l’aider, ou même que vous devriez. Mais voudriez-vous dans votre cœur qu’elle s’en sorte ou voulez-vous encore qu’elle soit mise en difficulté et qu’elle souffre ? C’est un énorme test de pardon. (Pause)

Le test des pensées générales : pouvez-vous avoir des pensées positives envers cette personne ? Vous avez probablement été en termes positifs avec elle ou dans une relation assez étroite avant qu’elle vous blesse. Y a-t-il quelque chose que vous pouvez trouver de bon à son sujet ? Sinon…pardon ? (Pause)

Le test de la vengeance : pensez-vous toujours à vous venger de la personne ? Il y aura peut-être des conséquences auxquelles elle devra faire face. Ça lui appartient. Mais votre cœur lui veut-il du mal ? Désire-t-il lui faire du mal ? Si oui, appelleriez-vous cela le pardon ? Ne rendez pas le mal pour le mal ! (Pause)

Le test de l’échec : quand quelqu’un nous blesse, nous pouvons souvent lui souhaiter du mal. C’est normal, mais ça ne fait pas partie du processus de pardon. Avez-vous désiré et même cherché à ce qu’il échoue ? Si vous avez vraiment pardonné à quelqu’un, alors tout comme vous le feriez pour n’importe qui d’autre, vous voudriez qu’il réussisse ou au moins à faire mieux dans la vie. Le pardon signifie que vous avez cessé de tenir un registre des torts de la personne. C’est ainsi que nous devrions réagir envers les autres. Nous considérons leurs meilleurs intérêts. (Pause)

Conclusion : je réalise que c’est un test difficile. Si vous avez passé ce test c’est tant mieux ! Alors si vous connaissez quelqu’un dont le manque de pardon l’empêche d’aller de l’avant dans la vie, soyez pour elle un témoin pour l’amener vers plus de liberté et de guérison.

Il se peut que vous ne passiez aucun de ces tests. Si c’est le cas, ne vous accablez pas et ne vous culpabilisez pas. Priez à ce sujet et continuez de demander à Dieu de travailler votre cœur. Car nous savons que pour que notre cœur guérisse complètement, nous avons besoin de pardonner la personne qui nous a le plus blessé. Battez-vous contre ce virus du non-pardon qui pourrit votre vie. Jésus dit qu’il nous faut pardonner 70*7 fois, c-à-d sans cesse. C’est un processus continuel. Parfois il faut encore et encore pardonner jusqu’au jour où vous saurez que votre cœur est en paix et vous aurez passé le test !

Je n’ai pas dit que pardonner était facile. Cela nous coûte. Mais n’oublions pas ce que cela a coûté à Jésus pour nous offrir son pardon, à nous qui étions ses ennemis dit Paul ! Méditons sans cesse sur l’amour et le pardon de Dieu accordé en Jésus-Christ. Faisons aux autres ce que nous voulons qu’il nous soit fait. Pardonnons, au nom du pardon qui nous a été offert. Je prie que nous avancions sur le chemin du pardon qui libère et guérit. Amen

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bulle 28/06/20 – Le pardon : clé passe-partout (Col 3,13 ; Rm 12,17-21 ; Mt 18,21-35)

 

  1. Les pièces de notre vie

Notre vie = bâtiment avec pièces différentes contenant des souvenirs de notre vie.

1) Pièces dont les portes sont grand ouvertes (bons souvenirs)

2) Portes fermées mais pas de difficulté à les ouvrir (pas de douleur associée)

3) Portes verrouillées car souvenir douloureux (trauma, abus, rejet, accident, trahison)

La douleur cachée, colère, ressentiment ou jalousie nous empêchent de vivre libres.

On veut dissimuler mais un événement/parole suffit et tout revient en pleine figure.

 

  1. Le passe-partout de Dieu : clé de la liberté

Jésus nous laisse une clé pour ouvrir ces portes, il entre avec nous pour aider à nettoyer le désordre, mais il nous demande notre coopération pour l’utiliser.

Parabole du serviteur impitoyable : le 1er serviteur a de l’amertume envers le 2ème.

En ne pardonnant pas on reste esclave et sous le contrôle des gens qui nous ont blessés.

Pardonner conduit à la libération totale des chaînes qui entourent notre cœur blessé.

Loi spirituelle divine. Marcher dans l’obéissance. Question est quand vais-je pardonner ?

Choix que l’on fait pour soi. Bien fait à soi-même. Source de guérison et de liberté.

Si je ne pardonne pas la personne qui nous a blessé gagne 2 fois !

Refuser le droit de se venger. Sinon esclaves de la colère, de l’amertume, de la rancune…

 

  1. 5 façons de savoir si vous avez pardonné à quelqu’un

Test de la 1ère pensée : quelle 1ère pensée nous vient à l’esprit concernant la personne qui vous a blessé ? Si ce n’est pas la blessure vous avez probablement accordé le pardon.

Le test du service : suis-je prêt à aider cette personne si elle est en difficulté ? Voulez-vous qu’elle s’en sorte ou plutôt la mettre en difficulté et qu’elle souffre ?

Le test des pensées générales : pouvez-vous avoir des pensées positives envers cette personne ? Y a-t-il quelque chose que vous pouvez trouver de bon à son sujet ?

Le test de la vengeance : pensez-vous toujours à vous venger de la personne ? Votre cœur lui veut-il du mal ? Désire-t-il lui faire du mal ? Si oui, appelleriez-vous cela le pardon ?

Le test de l’échec : lui souhaitez-vous encore du mal et désirez-vous qu’elle échoue ? Ou souhaitez-vous sa réussite (ou qu’elle fasse mieux) ? Ne pas tenir le registre des torts.

 

Conclusion : Si test ok : aidez quelqu’un à l’amener vers plus de liberté et de guérison. Sinon ne pas se culpabiliser : demandez à Dieu de travailler votre cœur. Pardonner 70×7 fois, c-à-d sans cesse, processus continuel : encore et encore pardonner jusqu’au jour où notre cœur est en paix. Cela nous coûte. Mais considérons ce que cela a coûté à Jésus pour nous offrir son pardon. Méditons l’amour et le pardon de Dieu accordé en Jésus-Christ. Faisons aux autres ce que nous voulons qu’il nous soit fait.

 

Pour aller plus loin : faites le test et considérez où vous en êtes dans le pardon dû à la personne qui vous a blessé. Si vous l’avez fait, quel a été l’aspect positif de pardonner ? Pourquoi faut-il parfois pardonner encore et encore ? Avez-vous fait du bien en pardonnant à autrui ? Si cela fait du bien d’être pardonné, pourquoi ne le fait-on pas envers d’autres ? Si vous n’arrivez pas à pardonner, il est bon d’en parler avec quelqu’un.

Bulle 28/06/20 – Le pardon : clé passe-partout (Col 3,13 ; Rm 12,17-21 ; Mt 18,21-35)

 

  1. Les pièces de notre vie

Notre vie = bâtiment avec pièces différentes contenant des souvenirs de notre vie.

1) Pièces dont les portes sont grand ouvertes (bons souvenirs)

2) Portes fermées mais pas de difficulté à les ouvrir (pas de douleur associée)

3) Portes verrouillées car souvenir douloureux (trauma, abus, rejet, accident, trahison)

La douleur cachée, colère, ressentiment ou jalousie nous empêchent de vivre libres.

On veut dissimuler mais un événement/parole suffit et tout revient en pleine figure.

 

  1. Le passe-partout de Dieu : clé de la liberté

Jésus nous laisse une clé pour ouvrir ces portes, il entre avec nous pour aider à nettoyer le désordre, mais il nous demande notre coopération pour l’utiliser.

Parabole du serviteur impitoyable : le 1er serviteur a de l’amertume envers le 2ème.

En ne pardonnant pas on reste esclave et sous le contrôle des gens qui nous ont blessés.

Pardonner conduit à la libération totale des chaînes qui entourent notre cœur blessé.

Loi spirituelle divine. Marcher dans l’obéissance. Question est quand vais-je pardonner ?

Choix que l’on fait pour soi. Bien fait à soi-même. Source de guérison et de liberté.

Si je ne pardonne pas la personne qui nous a blessé gagne 2 fois !

Refuser le droit de se venger. Sinon esclaves de la colère, de l’amertume, de la rancune…

 

  1. 5 façons de savoir si vous avez pardonné à quelqu’un

Test de la 1ère pensée : quelle 1ère pensée nous vient à l’esprit concernant la personne qui vous a blessé ? Si ce n’est pas la blessure vous avez probablement accordé le pardon.

Le test du service : suis-je prêt à aider cette personne si elle est en difficulté ? Voulez-vous qu’elle s’en sorte ou plutôt la mettre en difficulté et qu’elle souffre ?

Le test des pensées générales : pouvez-vous avoir des pensées positives envers cette personne ? Y a-t-il quelque chose que vous pouvez trouver de bon à son sujet ?

Le test de la vengeance : pensez-vous toujours à vous venger de la personne ? Votre cœur lui veut-il du mal ? Désire-t-il lui faire du mal ? Si oui, appelleriez-vous cela le pardon ?

Le test de l’échec : lui souhaitez-vous encore du mal et désirez-vous qu’elle échoue ? Ou souhaitez-vous sa réussite (ou qu’elle fasse mieux) ? Ne pas tenir le registre des torts.

 

Conclusion : Si test ok : aidez quelqu’un à l’amener vers plus de liberté et de guérison. Sinon ne pas se culpabiliser : demandez à Dieu de travailler votre cœur. Pardonner 70×7 fois, c-à-d sans cesse, processus continuel : encore et encore pardonner jusqu’au jour où notre cœur est en paix. Cela nous coûte. Mais considérons ce que cela a coûté à Jésus pour nous offrir son pardon. Méditons l’amour et le pardon de Dieu accordé en Jésus-Christ. Faisons aux autres ce que nous voulons qu’il nous soit fait.

 

Pour aller plus loin : faites le test et considérez où vous en êtes dans le pardon dû à la personne qui vous a blessé. Si vous l’avez fait, quel a été l’aspect positif de pardonner ? Pourquoi faut-il parfois pardonner encore et encore ? Avez-vous fait du bien en pardonnant à autrui ? Si cela fait du bien d’être pardonné, pourquoi ne le fait-on pas envers d’autres ? Si vous n’arrivez pas à pardonner, il est bon d’en parler avec quelqu’un.

Prière

 

Dieu tout-puissant,

aide-nous à supporter en souriant

le mal qu’on nous fait ;

chasse de nous tout désir de revanche.

Accorde-nous de ne pas rendre coup pour coup,

mais de trouver notre joie dans ta volonté

qui nous envoie ces épreuves,

en sorte que nous soyons portés

à te remercier et à te louer.

 

Dieu tout-puissant,

rappelle-nous toujours

que personne ne peut nous faire du mal,

sans se nuire mille fois plus à tes yeux.

Fais que nous soyons ainsi portés

à pardonner plutôt qu’à frapper,

à prendre en pitié plutôt qu’en haine.

 

Dieu tout-puissant,

fait qu’aucun de nous ne recherche

son propre avantage

au détriment du bonheur de son prochain.

Accorde-nous de rejeter toute haine

et tout esprit de discorde,

pour vivre ensemble

comme de vrais enfants de Dieu,

disant en parfaite amitié

non pas « mon Père»

mais « notre Père».

 

Martin Luther

 

 

 

Prière

 

Dieu tout-puissant,

aide-nous à supporter en souriant

le mal qu’on nous fait ;

chasse de nous tout désir de revanche.

Accorde-nous de ne pas rendre coup pour coup,

mais de trouver notre joie dans ta volonté

qui nous envoie ces épreuves,

en sorte que nous soyons portés

à te remercier et à te louer.

 

Dieu tout-puissant,

rappelle-nous toujours

que personne ne peut nous faire du mal,

sans se nuire mille fois plus à tes yeux.

Fais que nous soyons ainsi portés

à pardonner plutôt qu’à frapper,

à prendre en pitié plutôt qu’en haine.

 

Dieu tout-puissant,

fait qu’aucun de nous ne recherche

son propre avantage

au détriment du bonheur de son prochain.

Accorde-nous de rejeter toute haine

et tout esprit de discorde,

pour vivre ensemble

comme de vrais enfants de Dieu,

disant en parfaite amitié

non pas « mon Père»

mais « notre Père».

 

Martin Luther

 

 

 

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